Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 8.djvu/327

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APPEN-DICE 315 lui avaient été enlevés (p. 17. - Cic. Phil. 2, 37. — Ad Atl. ` 14, 12).- Suivantüic. t. c., le Galate aurait payé 10,000.000 HS. a Fulvie, pour obtenircette restitution. · (b). Lex de Greta.- Immunité d’impôt rendue a la Crète, à la fin de la préture de M. Brutus (Cic. Phil. 2, 38); _ , (c). Lex de Similis. — César n‘avait conféré que la latinité _ · aux Siciliotes (p. 106, n. 2. —jCic. ad Att. 14, 12). ' (d).Lex de exsulibus revocamlis.- Grâce plénière accordée aux exilés, par application de la loi Pompeia, de ambitu (701 : 53 nv, J.-C, Vll, p. 170), et a d‘autres criminels de pire sorte (App. bell. c. _ ' l, 107.- Philqvp. 2, 98, 5, 11). On leur donna le sobriquet · d’Orcini, ou de Charonitœ (revenants de l’enfer, ou de chez · Charon). . L ` Les lois de César, et aussi, celles de C. Sylla constituent I le fond, remanié par Auguste et ses successeurs. des lois principales de l‘empire romain : concluons avec le jugement · qui suit, emprunté à un juge sévère. · «'Toutes les lois de Pompée furent faites pour les besoins _ » du moment; ce furent des expédients passagers, mais nulle » grande pensée ne présida ai leur promulgation, et n’assura, » leur durée. ll n'en est pas de méme des lois de César, et » aucun homme n‘eut à un plus haut degré que le vainqueur - » des Gaules l’esprit de suite et legénie de fonder des insti-I V » tutions durables._ Toutefois, il faut distinguer deux per- » sonnes dans César: l’ambitieux qui veut parvenir, et » l’homme qui, une fois maître du pouvoir, veut asseoir son » empire. Les lois du consul ont donc une physionomie) · » différente des lois du dictateur 2 les unes sont faites pour » gagner le peuple, les.autres pour·établir solidement un » gouvernement nouveau. César commença comme les » Gracques pour finir comme Sylla; mais dans ces deux rôles » si différents, il fut également remarquable, et les lois » mémes qu‘il fit rendre au profit de son ambition ont un » caractère de grandeur et deperpétuité qui révèlent tout le » génie de cethomme, aussi élevé par l‘intelligence que bas » par le cœur. » (Laboulaye, Essai sur les lois crimin. des ' Romains, Paris, 1845, p. 300). .