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CIMETIÈRES CATHOLIQUES DE MONTRÉAL

donnés surtout après la mort qui lui inspire la fondation de cette œuvre si admirable de l’Union de Prières. Rien ne le touchait plus, dit son biographe déjà cité, que de voir l’affliction de ces familles si riches en foi et piété envers les défunts mais sans moyens de sépulture. Alors, il se décida d’établir une société mutuelle de secours dans laquelle moyennant une souscription minime, tout le monde aurait droit à un service à l’église, aux honneurs d’un chariot et d’une tombe au cimetière.

Telle est l’œuvre pour l’ensevelissement des défunts qu’il avait conçue, et qu’il a fini par constituer complètement en lui donnant tous les développements dont elle était susceptible (Biographie, 1886).

M. l’abbé Picard, on doit dire, s’est élevé, par cette œuvre, à la hauteur des plus insignes bienfaiteurs de St-Sulpice pour notre ville. Aux œuvres si humanitaires et des plus fructueuses de la Sainte-Enfance et de la Propagation de la Foi, il a apporté un complément, l’Union de Prières. Cette œuvre fournit aux fidèles un moyen facile et consolant de mettre en pratique le dogme de