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CŒUR MAGNANIME

lies le long du jour, un superbe joyau. Elles devinèrent bien quelle main généreuse l’avait glissé là ; ensemble elles nommèrent Mademoiselle Solier ; mais ce qu’elles ne purent savoir, et ce qu’elles ignoreront sans doute toujours c’est que ce magnifique bijou était la plus chère relique et le dernier lien qui rattachait encore un peu à la terre ce cœur magnanime qui à cette heure n’appartient plus qu’à Dieu ! !

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Deux mois plus tard, abandonnant à « Grande Amie » sa fortune, ses pauvres et ses œuvres, Anne-Marie rejoignait au Carmel la fille de Rodrigue.


Québec, 2 novembre, 1907.


FIN