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LA RANÇON

veaux camarades afin que vous mainteniez toujours votre premier rang parmi les ligues de la région. » il a dit encore bocoup de belles choses mais j’ai pas pu tout retenir, peut être bien que ça me reviendra, alors je vous conterai ça de vivevoi.

En partant Monsaignieur m’a sairé la main vous pansez si le Père Rancurel était fier ? j’en suis encore tout ému…

Depuis que j’ai brisé avèque la « gueuse » qui ruinait ma santé et perdait mon âme, j’ai quasiment rajeuni, et je me porte bien. Je crois que le bon Dieu et Marie-Louise doivent être contants de moi, n’est-ce pas ma seure ? Moi aussi, je suis bien contant.

J’irai biento vous fère une visite en attendant je me signe votre humble sairviteur.

Hypolite Rancurel.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

À la tombée du jour, fier et heureux, le brave père Rancurel s’en allait déposer sur la tombe de sa fille, son insigne de président…