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Page:Monod - Renan, Taine, Michelet, 1894.djvu/11

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À
CHARLES DE POMAIROLS


Mon cher ami,

J’ai tenu à inscrire ton nom en tête de ce volume. Les études qui le composent ont trouvé chez toi, lorsqu’elles ont paru séparément dans divers recueils périodiques, une sympathie qui a été pour moi le plus précieux des encouragements. Ton goût littéraire si délicat et ton sens moral si droit me garantissaient que je ne m’étais pas trompé en donnant à ces essais sur des écrivains que j’ai personnellement connus, que j’ai admirés et aimés, non la forme d’une analyse critique de leur œuvre aboutissant à l’approbation ou à la réfutation de leurs doctrines, mais celle d’essais biographiques où j’ai cherché à démêler les