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Montbard. Dans l’acte, il réserve vingt livres tournois pour une messe à l’intention d’une demoiselle de Sauvebeuf, décédée[1].

En 1626, pour réparer les grandissimes ruines occasionnées au moulin, et au foulon de Choiseau, il fait annoncer par Sébastien Magnien, sergent du couvent, la location de ces usines. Elle fut tranchée en faveur d’un Bertbier pour trois Vies, au prix de 17 setiers, tiers froment, tiers seigle, et tiers avoine ; 17 boisseaux par setier, et trente-six livres tournois chaque année. Pour le vin l’amodiateur doit donner à l’abbé 200 livres, et 28 au prieur et aux moines pour être employés de suite aux bâtiments qui avaient beaucoup souffert pendant les guerres 1589-1597[2].

De Sauvebeuf, en 1632, soutint un procès contre Pierre de Damas, seigneur du Fain, sire de Marande, pour le droit de haute justice sur le Pressoir. Un Mathieu de Montbard avait été tué au Pressoir par un homme de Fresnes. Pierre de Damas prétendait avoir le droit d’évoquer cette affaire à son tribunal, sans doute parce que le Pressoir avait été donné autrefois par Béatrix du Fain. Sa prétention injuste ne fut pas acceptée, et l’abbé fut maintenu dans son droit[3].

En 1641, un sieur Paupie de Lucenay, commensal du roi, amodiateur des terres du couvent avait, à l’insu de l’abbé et contrairement aux conven-

  1. Cart. de Font. 140.
  2. Cart. de Marm. 252.
  3. Cart. du Fain. 225.