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la levée du corps des grands et petits, et l’abbé lui donnera, comme gros décimateur, chaque année un quart d’arpent de bois dans le Vaux[1].

Un Pierre de Fresnes, ex-moine à Fontenay en 1662, répare la chapelle de Saint-Bernard près de la fontaine la Racherie, y fait célébrer une grand’messe pour accorder une indulgence plénière qu’il avait obtenue du Pape. Il y eut une grande affluence de population. L’officiant était Antoine Legros, abbé de Marcilly-lès-Avallon ; le Diacre, Dom Jacques de Moutiers-Saint-Jean et le sous-diacre, Dom Bénigne de la Plante de Saint-Étieune de Dijon. Nicolas de Lessalot, doyen du mépart de Montbard, y fit une très belle instruction, qui fut très applaudie[2].

À la demande de l’abbé de Sauvebeuf, Louis XIV en 1660 commande à ses huissiers de forcer tous les débiteurs de Fontenay de payer ce qu’ils devaient. Quand la somme était de 50 livres, elle devait être versée à Dijon ; si elle était inférieure à ce chiffre, les débiteurs étaient soumis à la justice locale. Cette ordonnance royale lit rendre à Tonnerre plusieurs propriétés usurpées depuis quelques années et cultivées sans payer de redevances[3].

En 1642, Jean Lebeau, couvreur à Fontenay, achète de Philibert Épry de Marmagne un journal à la combe Saint-Laurent ; un Jacob, un Thévenin, domestiques à Fontenay, cèdent au couvent les

  1. Cart. de Marm. 148.
  2. Cart de Font. 138.
  3. Cart de Font. 142.