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Page:Monographie de l'abbaye de Fontenay, seconde fille de Clairvaux.pdf/239

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il prononcerait à la messe le nom de Chartraire, afin qu’il ne fût jamais oublié[1].

En 1739, six habitants de Marmagne vont de leur autorité privée couper au Gros-Buisson qui avait toujours été exploité par le couvent. L’assemblée des notables après plusieurs délibérations déclare la commune solidaire, un procès lui est fait, mais perdu par l’abbaye a la Table de marbre en 1753[2].

Quelques années après, même procès est dressé par la maîtrise des Eaux et Forêts d’Avallon contre 6 autres habitants qui abattaient le bois au Larris des Fours, et perdu également. Ainsi Marmagne est devenu propriétaire de ces deux coupons de bois sans être désormais inquiété dans sa jouissance[3].

Dans le cahier de visite de 1745 on lit ce qui suit : « L’église trouvée dans un très mauvais état, causé par l’humidité qui y règne, augmenté depuis quelques années par la difficulté qu’ont les eaux qui viennent du ruisseau de Saint-Bernard, de s’écouler par les canaux à eux destinés, et qui se répandent dans l’église, dans les temps d’inondations, humidité qui a pourri absolument toutes les formes du chœur, de façon qu’on est obligé de faire tous les offices du jour et de la nuit dans la partie supérieure du chœur destinée à celui de la messe seulement, ce qui, joint au mauvais état du reste de l’église, fait que l’office divin ne peut se célébrer avec la décence convenable.

  1. Original de la vente. — Ridet, Titres de Fontenay.
  2. Registres de Marm. — Greffe de Dijon, année 1753.
  3. Archives communales.