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« L’ancien réfectoire menace d’une ruine prochaine si l’on n’y remédie, ce qui nous a paru pratique, par la démolition sans laquelle il y aurait une perte considérable de matériaux.

Derrière le grand bâtiment qui contient les caves et greniers règne un canal destiné à l’écoulement des eaux qui Viennent de l’étang supérieur, lequel est totalement délabré, et sa réparation est d’autant plus urgente que si elle était négligée elle pourrait entraîner la ruine totale de la maison, si l’on n’a soin de le rechausser au moins du côté du canal et d'en relever le glacis. (Visite de Dom Clugny, abbé des Trois-Fontaines). Pour chaque visite il recevait 72 livres[1].

Dans son procès-verbal Dom Clugny consigne les réparations matérielles dont la communauté a besoin. Le visiteur suivant, Dom Mayeur VI, de Clairvaux, désignera aussi les ruines morales : il prescrit la lecture spirituelle, l’examen de conscience, la charité, le soin des malades ; défend la chasse, le jeu, l’entrée des femmes sous peine d’interdit, commande aux religieux de porter toujours des habits propres, au dépensier de leur donner chaque année un vêtement neuf ou 90 livres, mais plutôt l’étoffe que l’argent.

Sous cet abbé, le couvent a rétabli depuis ses fondations le corps de logis dit infirmerie, ayant son aspect au nord sur le jardin, et dans icelui pratiqué quatre chambres bien commodes et bien distribuées. À cette époque, l’abbé oblige celui de Saint-Michel de Tonnerre à réparer les dégâts causés au Petit-

  1. Plus. cahiers visit. à Dijon.