Page:Monographie de l'abbaye de Fontenay, seconde fille de Clairvaux.pdf/241

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 224 —

Fontenay par la rupture des écluses de son moulin. (Dormois.)

En 1741, Zaleusky abandonne aux religieux la maison abbatiale qui était en face du parvis de la grande église, et ceux-ci lui cèdent tous les appartements à gauche de la porterie et s’engagent à dépenser 4000 francs afin de les rendre dignes de l’abbé. Cet échange avait été conseillé des 1684 par Pierre V Bouchu, abbé de Clairvaux, et Anet Coustin de Masnadaut l’avait aussi proposé, dans l’intérêt du recueillement et de la solitude nécessaires à un cloître, recueillement et solitude qui ne pouvaient exister. quand l’abbé commendataire y séjournait avec sa cour trop bruyante, qui troublait les religieux jusque dans leurs offices. (Cah. des visites.)

En 1746, Dubois, prieur de Fontenay, amodie à une Dame Mercie la ferme de Neuilly-les-Dijon et la seigneurie pour 5448 livres une fois données. Elle refusa plusieurs années de donner trois émines de froment et 6 d’avoine et pour cela fut condamnée à 753 francs d’amende, plus à acheter une propriété qui rapporterait 400 livres au profit de Fontenay et qui en serait éloignée au moins de trois lieues. (Ridet.)

En 1760, sous cet abbé la digue de l’étang de Choiseau se rompt, les eaux causent des dégâts aux habitants de Marmagne qui s’empressent de réclamer de grosses indemnités ; les moines refusent, Buffon est nommé arbitre, il tranche la difficulté en faveur du village ; le couvent est obligé à réparer sa digue et à payer l’indemnité convenue. On est peut-être