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Page:Monographie de l'abbaye de Fontenay, seconde fille de Clairvaux.pdf/244

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aumônes accoutumées le Jeudi saint, à la Saint-Jean, et deux jours par semaine selon les ordonnances des évêques d’Autun[1].

En 1776, par acte de Guérard, notaire à Montbard, de Vogue, amodie à Jean-Baptiste Basile, le Petit-Fontenay de Tonnerre, et en 1782 refait la même amodiation à Maurice Basile pour mille francs et deux feuillettes de vin blanc qui devront être rendues à Fontenay[2].

C’est en 1777 que Dom Gentil, prieur de Fontenay, remporta le prix de la Société d’agriculture au concours d’Auch. Il avait composé plusieurs ouvrages entre autres la Diététique générale des Végétaux, l’application de la chimie à l’agriculture et l’art de tirer du vinaigre du petit-lait. Ce dernier mémoire l’a fait admettre comme membre à l’Académie des Belles-Lettres de Dijon en 1787. Il avait été collaborateur de Buffon et de Daubenton[3].

De Vogue, comme seigneur de la Villeneuve, permit aux habitants de transférer l’église, du cimetière là où elle est actuellement en 1749. Il accorda aussi la permission de bâtir la chapelle de la Sainte Vierge à l’église de Fresnes en 1789[4].

Sous de Vogué étaient religieux à Fontenay, Dom Gentil, Dom Canabelin, Dom Villier, Smids, Seguin, Grandfaure, Grandvaux, Lemoult et Dunod, qui envoya à Clairvaux des mémoires sur l’agriculture

  1. Registre de la com. de Marm.
  2. Dormois, Petit—Font. de Tonnerre.
  3. Courtépée, art. Font.
  4. Archives d’Autun