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Page:Monographie de l'abbaye de Fontenay, seconde fille de Clairvaux.pdf/90

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contre les gens de guerre ; il ordonne à son bailli d’Auxois de veiller à ce que ses ordonnances pour Fontenay soient exécutées ponctuellement. (Cart. Font.)

Sur les réclamations de Jean de Brosse, abbé commendataire, Henri IV a Dijon renouvelle l’ordonnance de Louis XII, n’accorde que 40 jours pour acquitter les dettes vis-à-vis l’abbaye ; ce laps de temps écoulé, la justice agira sévèrement contre les retardataires. Déjà a cette époque les fermiers, les colons, les serfs quittaient les terres de l’abbaye, se retiraient dans les villes afin de rester inconnus et d’échapper à leurs obligations. (Cart. Font.)

À la demande de Louis de Lorraine, abbé commendataire, Louis XIII promulgue de nouveau les ordonnances de ses deux prédécesseurs, donne de l’argent pour aider à relever les murs détruits par les ligueurs campés au château de Montfort.

Ces protections et faveurs accordées à Fontenay à différentes époques par plusieurs rois en ont fait une abbaye royale, non de fondation, mais d’adoption. C’est pour cela qu’elle a mis la fleur de lis dans ses armoiries.

4o les ducs de bourgogne

En 1169, Eudes II, duc de Bourgogne, et Henry, évêque d’Autun, son parent, terminent la difficulté que Fontenay soutenait contre le monastère de Saint-Martin d’Autun, sans doute pour des terres entre Sequanam et Branam, les champs depuis chemino romano ad Estormer. Ce chemin romain