Saint-Antoine. Il assistait à la première représentation d’Amazampo ou la Découverte du quinquina, par M. Montigny. Il était à Jean de Bourgogne, de M. Galoppe d’Onquaire, aux Atrides, d’Arthur Ponroy, à la Peste noire, du vicomte d’Arlincourt, et au Carrosse du Saint-Sacrement, de M. Prosper Mérimée.
« Et il rendit compte de toutes ces choses honnêtement, sagement, benoîtement, sensément. Certes, oui, c’était à lui, à Darthenay, qu’il appartenait d’écrire Acteurs et Actrices. Il aurait apporté à ce léger travail son goût, sa mémoire, sa certitude, sa bienveillance. Au moins ai-je voulu placer son nom et son souvenir en tête de ces pages, qu’ils protégeront peut-être. »
En 1868 — mais ceci relève autant du commerce que de la littérature — Monselet célèbre en vers les Potages Feyeux. Ces sonnets, au nombre de douze, réunis en une petite plaquette illustrée, constituent aujourd’hui une véritable rareté bibliographique.
Bien qu’ils aient été tirés à un nombre considérable — des milliers d’exemplaires — ces douze sonnets ainsi réunis sont devenus aujourd’hui presque introuvables, » — a écrit M. Georges Vicaire, dans sa Bibliographie gastronomique que j’ai déjà eu l’occasion de citer.
Enfin le libraire René Pincebourde tire à un nombre restreint d’exemplaires et dans des conditions toutes spéciales les Créanciers, recueil de pièces facétieuses, en prose et en vers, qualifié par l’auteur d’Œuvre de vengeance, et orné d’une cruelle eau-forte d’Émile Benassit.
Paraît également vers la même époque (1870) à la librairie de Ferdinand Sartorius : Jeanne et sa suite, d’Angelo de Sorr, volume précédé d’une notice de Charles Monselet.
Alors survient l’année terrible — alors sonne l’heure