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SA VIE, SON ŒUVRE

HARLES MONSELET

Lorsque l’Amour, perçanl les cœurs par ribambelles, Bal les forêts de Cypre el fail la chasse aux belles, C’est Lui qui, sur son cor, vient sonner l’hallali.

Mars 1862.

11 faut retenir encore ces vers d’Albert Glatigny, le merveilleux poète :

. . . Le rai Monselel aux curieux se mure, El, dans son cabinel solitaire, où murmure

leste chanson, l’âme ’les vieux bouquins, Oubliant les ennuis et les soucis mesquins, Il se transforme, il dit à la Muse éternelle :

Sans craindre de ternir la blancheur de ton aile, Muse ! reprenons nos calmes entretiens, Car je t’aime, et tu sais que je suis un des tiens !

Charles ! dous avons, pour que la galerie Indifférente, aux yeux ennuyés, dous sourie, Tour à tour sur nos traits mis nu masque imposteur. Qui pourrait te blâmer, dur athlète, lutteur Énergique, d’avoir pour cacher les blessures Que nous font les destins aux flèches toujours sûres, Placé sur ton visage, un printemps, à Meudon, Le masque rose et clair de monsieur Cupidon .’

Albert Glatigny. Le Masque. — Numéro du II avril 1867.)

A son tour, Prosper Blanchemain —ce bibliophile distingué, éditeur de Ronsard, a rimé le rondeau suivant :

CHARLES MONSELET

Connu chez la brune et la blonde, Monselet a la panse ronde. Gourmand comme trois sénateurs, C’est le Cupidon des auteurs :