Croirait-on que c’est principalement dans des ouvrages sur l’éducation que la fantaisie de certains écrivains s’est le plus exercée ?
Je possède un livre à la date du siècle dernier, intitulé : les Promenades de Clarisse, ou Principes de la langue française à l’usage des Dames, par M. Tournon.
L’auteur a cherché à rendre son travail aussi attrayant qu’un roman.
Il met en scène une jeune Anglaise, Clarisse ; — son père, lord Hamilton, — et un jeune Français, le marquis de Valzé. Ce jeune mortel, qui « unit une figure aimable à beaucoup d’esprit et de douceur », s’offre à enseigner le français à Clarisse, qui accepte en rougissant. On rougit tout le temps dans ce pudique ouvrage.
Les leçons commencent sous les yeux du père ; elles ont lieu dans un jardin agréablement ombragé, sur des bancs de gazon disposés de distance en distance, à côté d’un frais ruis-