minute à votre piano, des heures entières dans votre fauteuil, à rêver, à faire voyager votre imagination ; puis, il vous voit faire le café à la chausse, vous démener comme un lutin, et jurer comme un chat en montrant les dents. »
À ce moment, les canons, les tambours reprennent le dessus, et l’églogue s’enfuit :
« Je suis à presser l’exécrable Toulon ; je suis déterminé à périr sur ses remparts, ou à les escalader la flamme à la main. La mort me sera douce et glorieuse, pourvu que vous me réserviez une larme. Mon cœur est déchiré, mon esprit livré à mille soins. Ma sœur et ma nièce, la petite Fanny, sont enfermées dans Toulon, à l’hôpital, comme des malheureuses ; je ne puis leur faire passer aucun secours, et elles manquent peut-être de tout… »
Cette sœur dont il parle était mariée à un officier général, du nom de La Poype,