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CHAPITRE VIII

Opinion de Philippe Beyle sur les femmes.


Irénée errait depuis longtemps dans les jardins, indifférent aux charmes de la soirée, et recherchant de préférence les allées désertes, lorsqu’il fut distrait par un grand bruit de voix et d’éclats de rire, qui s’élevait d’un pavillon situé à l’une des extrémités du bâtiment de la mairie. Machinalement, il s’avança.

Ce pavillon, brillamment éclairé, avait été transformé pour cette circonstance en salon de jeu. Mais, en ce moment, les tables d’écarté et de bouillotte étaient à peu près inoccupées ; une causerie bruyante avait remplacé les émotions du tapis vert. Par les croisées, restées ouvertes à cause de la chaleur, Irénée aperçut une vingtaine d’hommes entourant Philippe Beyle, dont la verve narquoise défrayait leur bonne humeur. Il fut curieux de connaître le sujet de l’entretien, et, caché par quelques arbustes, il prêta l’oreille.

Philippe Beyle parlait des femmes.