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Page:Monselet - La Franc-maçonnerie des femmes, 1861.djvu/286

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CHAPITRE XIX

Une ancienne connaissance.


Depuis les circonstances qui avaient mis M. Blanchard et Philippe Beyle en présence l’un de l’autre, aux bains de mer de la Teste-de-Buch, leurs rapports, d’abord un peu froids, étaient devenus insensiblement plus aisés, comme il arrive toujours entre gens du monde qui finissent par se découvrir gens d’esprit.

Ils s’étaient revus partout à Paris, et principalement au Club. Philippe tenait M. Blanchard pour une individualité remarquable ; et M. Blanchard, de son côté, regardait Philippe Beyle comme un homme à qui il ne manquait rien qu’une dose de bienveillance pour être tout à fait supérieur.

En se trouvant face à face avec Philippe Beyle dans les Champs-Elysées, M. Blanchard lui dit, après les saluts d’usage :

— Je lis sur votre physionomie que mon costume vous étonne…

— Mais non.