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CHAPITRE XXI

La fête d‘une mère.


Une seconde visite avait été faite par Marianna à Mme de Pressigny. Comme dans la première, elle s’était montrée décidée à poursuivre son œuvre vengeresse. La plupart des instructions envoyées par elle à la marquise n’avaient pas été exécutées ; c’était là un acte d’opposition inouï, sans précédents, et qui pouvait entraîner les conséquences les plus graves pour la grande-maîtresse. Aux explications qui lui furent demandées par Marianna, Mme de Pressigny répondit vaguement, évasivement. Étonnée, Marianna comprit tout de suite que la marquise était en demeure de lui résister sans enfreindre les statuts. Mais, dans ce cas, pourquoi ne jetait-elle pas résolument le masque ? Pourquoi semblait-elle chercher à gagner du temps ? Il fallait que son plan de résistance ne fût donc pas complètement organisé ; et s’il n’était pas complètement organisé ; et s’il n’était pas complètement organisé, Marianna avait encore l’espoir de le renverser.