Aller au contenu

Page:Monselet - Le Marquis de Villemer par George Sand, paru dans Le Figaro, 14 novembre 1861.djvu/8

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Phénomène Caroline : « Elle n’est ni grande ni petite, elle est très bien faite, des pieds mignons, des mains d’enfant, des cheveux blond-cendré en quantité, un teint de lis et de roses, des traits exquis, des dents de perles, un petit nez très ferme, de beaux grands yeux vert de mer, qui vous regardent tout droit, sans hésitation, sans rêvasserie, sans fausse timidité, avec une candeur et une confiance qui plaisent et engagent ; rien d’une provinciale, des manières qui en sont d’excellentes à force de n’en être pas ; beaucoup de goût et de distinction dans la pauvreté de son ajustement… De plus, une voix et une prononciation qui font de sa lecture une vraie musique, un solide talent de musicienne, et par-dessus tout cela toutes les apparences, tous les signes évidents de l’esprit, de la raison, de la sagesse et de la bonté. »

Phénomène Villemer « Il n’est ni petit ni grand, ni beau ni laid. Sa mise n’a rien de négligé et rien de recherché. Il semble avoir l’aversion instinctive de tout ce qui veut attirer l’attention sur la personne.