Page:Monselet - Les Poésies complètes, 1889.djvu/104

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Carême vit d'un hareng,
Pour faire plaisir aux anges,
Qui s'en bouchent, en jurant,
Leur nez, étranger aux fanges.

Carême vit d'un faisan,
Qu'il mange au nez du constable.
Tout l'an durant ; — ce faisant,
Il est aux dieux agréable.

Implacables combattants !
Pourquoi Carême et Carême ?
Pourquoi ce seul nom, — le même,
Pour la pluie et le beau temps ?