Page:Monselet - Les Poésies complètes, 1889.djvu/108

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Que tout brille et s’épanouisse,
Les parfums, les cristaux, les sons !
Qu’au bruit de nos coupes s’unisse
Le tapage de nos chansons !
Que chacun de nous improvise,
Même des vers de mirlitons !
Siraudin est maître en devise ;
C’est l’heure où l’on chante. — Chantons !

Est-ce Clémentine ? est-ce Estelle
Qui sur mon épaule s’endort,
Laissant pendre un bout de dentelle
Dans le champagne aux perles d’or ?
Mon œil, sous le mouvant corsage,
Entrevoit la neige des monts.
La plus folle, c’est la plus sage...
C’est la nuit où l’on aime. — Aimons !