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à nos robes dantesques, à nos ailes myst iques de séraphin, — voire même à la feuille de vigne de la Morgue, où il nous a si souvent reproché d’aller quérir nos héros. Il a vaillamment combattu l’essor du romantisme, il s’est opposé de toutes ses forces à l’invasion des barbares ; puis, enfin, quand le torrent révolutionnaire s’est épandu par toutes les digues débordées, il s’est sauvé de Paris, comme le soldat des Thermopyles, & il ne s’est arrêté qu’à Saint Germain, où il est mort dans ses œuvres complètes, — vingt-quatre volumes in-octavo.
Ci-gît M. de Jouy[1].
- ↑ M. Clément Caraguel, dans la Revue nouvelle, & M. August e Vitu, dans le Messager de l’Assemblée, ont tracé de vives esquisses de M. de Jouy. Il faut les consulter.
Mais le seul auteur qui puisse écrire avec certitude la vie de M. de Jouy, — & qui, par cela même, ne l’a pas encore écrite, — c’est le malicieux M. Philarète Chasles. Il a été longtemps le secrétaire de l’auteur de la Vestale, & il sait les plus ravissantes anecdotes sur cet avant-dernier voltairien.