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l’enfant remis au soleil

140Dont folement estoit couverte :
Bel s’en est ses sires vengiez,
Qui laidement fu engingniez
Et par paroles et par dis ;
Mès jamès n’en sera laidis
145Por ce qu’ele se sent mesfette[1] ;
Ses mesfez[2] a ceste pais fete ;
Bien l’en avint qu’avenir dut
Qu’ele brassa ce qu’ele but.

Explicit de l’enfant qui fu remis au soleil.

  1. 145 — meffette, lisez mesfette.
  2. 146 — meffez, lisez mesfez.

    Ce fabliau a été souvent imité : Cf Sansovino (journ. IX, nouv. 6), les Facétieuses journées, les Cent Nouvelles nouvelles (nouv. XIX), les Novelle de Malespini, les Contes de Grécourt, etc.