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II
DES TROIS BOÇUS.
(par durand.)
Manuscrit F. Fr., no 837, fol. 238, vo à 240 ro.[1]
eignor se vous volez atendre
Et .I. seul petitet entendre,
Jà de mot ne vous mentirai,
Mes tout en rime vous dirai
D’une aventure le fablel.
Jadis avint à .I. chastel,
Mès le non oublié en ai,
Or soit aussi comme à Douay,
.I. borgois i avoit manant,
Qui du sien vivoit belemant.
Biaus hom ert, et de bons amis,
Des borgois toz li plus eslis,
Mès n’avoit mie grant avoir ;
Si s’en savoit si bien avoir
Que moult ert créuz par la vile.
Il avoit une bele fille.
Si bele que c’ert uns delis,
Et, se le voir vous en devis,
Je ne cuit qu’ainz féist Nature
Nule plus bele créature.
- ↑ II. — Des trois Boçus, p. 13.Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 234 ; lisez fol. 238.
Publié par Barbazan, II, 125 ; par Méon, III, 245-254 ; par Renouard dans Legrand d’Aussy, IV, app. 27-30, et traduit par Legrand d’Aussy, IV, 257-263.