Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LXXII
DES .III. CHANOINESSES
DE COULOINGNE
Paris, Bibl. de l’Arsen., Mss. B. L. F., 318, fol. 84 vo
à 88 ro.[1]
à 88 ro.[1]
l n’a homme de si à Sens,
S’adès vouloit parler de sens,
C’on n’en prisast mains son savoir
Qu’on[2] fait sotie et sens savoir.
Qui set aucunes truffes dire,
Ou parlé n’ait de duel ne d’ire,
Puis que de mesdit n’i a point,
Maintes foiz vient aussi à point
A l’oïr que fait uns sarmons.
Il a chanoinesses à Mons,[3]
Au Moustier seur Sambre, à Nivele,
Et à Andaine mainte[4] bele
Et trop plus assez à Maubeuge,
Mais ore droit conter vous veul ge,
Sanz ajouster[5] mot de mençoingne.
De .III. de celes de Couloingne
Et dire .I. poi de reverie
Par covent que chascuns en rie
- ↑ LXXII. — Des .III. Chanoinesses de Couloingne, p. 137.
Le ms. de l’Arsenal porte dans la nouvelle numérotation le no 3525.
Publié par M. Aug. Scheler, Dits de Watriquet de Couvin, 373-379.
- ↑ Vers 4 — * Qu’on ; ms., Von.
- ↑ 10-3 — Ces noms connus de villes du Hainaut servent assez à prouver la nationalité de l’auteur du fabliau, qui est de Couvin (évéché de Liége).
- ↑ 12 — riante, lisez mainte.
- ↑ 15 — Sans ajouter, lisez Sanz ajouster.