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du troisième volume

qui l’a traduit et qui se propose de le publier, si toutefois la crudité des expressions n’y met obstacle.

Nous avons retrouvé dans ces Contes plusieurs histoires parures dans nos deux premiers volumes, et dont nous donnons ici la liste avec renvois aux pages de notre édition et du recueil. C’est d’abord la Borgoise d’Orliens (I, 117 ; II, 291), que nous revoyons dans le Conte 77e (p. 198) ; Brunain, la vache au prestre (I, 132 ; II, 293), n’est autre que le Conte 49e (p. 109) ; et le Debat du C. et du C. (II, 133, 322) est un peu écourté dans le Conte 9e (p. 10). Nous signalerons désormais, en les rencontrant, les ressemblances des contes russes et de nos fabliaux.


LXI. — Du Prestre ki abevete, p. 54.

10 — * icele ; ms., ce.

23 — « i » manqué dans le ms.

46 — « bien » manque dans le ms.

60 — La syntaxe demanderait contrester. Ne peut-on lire le vers ainsi :

Que ne pot estre contresté ?

65 — « si » manque dans le ms.

81 — « Et » manque dans le ms.

82 — * ahans ; ms., hans.

84 — * encor ; ms., encore.


Nous retrouvons ce fabliau, jusqu’ici inédit, dans Boccace (Journ. VII, nouv. 9), et c’est là que La Fontaine l’a pris pour en faire la seconde histoire de sa Gageure des Trois Commères, le Poirier enchanté (Cf. Romania, III, 314). Dans la Germania (XXI, 385-399), M. Lie-