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du troisième volume


LXXXI. — Du Vilain qui conquist paradis par plait, p. 209.

A. — Paris, Bibl. nat., Mss. fr. 837, fol. 228 vo à 229 ro.

B. — Paris,» Bibl. nat.,» Mss. fr.» 19152, fol. 47 ro à 47 vo.

C. — Bibl. de Berne, Mss. 354, fol. 143 vo à 145 ro.


Nous empruntons les variantes du ms. de Berne à la copie de la Bibliothèque nationale (coll. Moreau, 1720 ; Moreau, 46).


Publié par Méon, IV, 114-119, et avec traduction par Eug. Crépet, Poëtes français, I, 239-247 ; traduit par Legrand d’Aussy, II, 238-242.


Vers 3 — A, C, d’un.

5 — A, C, Tele.

6 — A, « Qu[e] » manque.

8 — A, Quant li parti l’ame. C, Que l’ame se parti.

10 — A, Ne qui rien nule.

11 — « fu » manque à B. — C, est pooreuse.

12 — C, estait doteuse.

13 — A, Regarde à destre. C, Garde sor destre.

14 — A, C, S’a veü l’angle.

15 — A, Qui une ame porte.

16 — A, Cele part. C, Après lui. — A, C, a tenu sa voie.

17 — C, Tant seust l’ange, ce m’est avis. — Les vers 17-22 sont remplacés dans A :

Sains Pieres, qui gardoit l’entrée,
Avoit la porte desfermée ;
Et prist l’ame que l’angles porte.
Puis s’en retorne vers la porte.