159 — A, Tort droit. — B, Droiz vaint avant et torz aorce.
160 — B, engien.
Ce fabliau, qui n’est pas un conte dévot, bien qu’il mette en jeu Dieu et les apôtres, fait sans doute allusion par le vers 146 à la parabole de Lazare et du mauvais riche (Luc, XVI). Il a été remis en vers par Imbert et par Gudin.
Publié par Barbazan, I, 113 ; par Méon, III, 70-75 ; par Ach. Jubinal, Œuvres complètes de Rutebeuf, 2e éd., II, 78-85, et traduit par Legrand d’Aussy, III, 105-107.
Vers 2 — Il est à remarquer que dans ce fabliau, ainsi que dans le suivant, provenant du même ms., la notation de c pour s est assez fréquente.
12 — * nel ; ms., ne. — * oef ; ms., oes.
18 — * estable ; ms., metable.
28 — « bien » manque au ms.
77 — Le mot « Bédouin », employé à l’époque de ce fabliau, nous prouve qu’alors il avait déjà le sens extensif que le peuple lui donne aujourd’hui.
78 — « Baudoin » est le nom donné par tout le moyen âge au baudet. Chaque animal avait son surnom : l’ours s’appelait Bernart (de nos jours Martin), le moineau Drouineau, le goupil Renart (qui est resté), etc.
86 — * secueure; ms., secoure.
Ce récit, un des plus répandus dans la littérature populaire, doit certainement venir d’Orient, d’où Le Sage l’a fait passer dans son Gil Blas (liv. V, ch. I). Dans ce