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du troisième volume

cas, il s’agit non d’un âne et d’un prêtre, mais d’un chien et d’un cadi. Quant à l’histoire des Mille et une Nuits dont parle Legrand d’Aussy, nous ne la connaissons pas. Les Contes secrets russes (voy. p. 334-335) nous offrent deux versions de ce conte (p. 104, conte 48e) : dans l’une, il s’agit d’un chien, et dans l’autre d’un bouc. Les autres imitations sont du reste nombreuses : Malespini (nov. 59), le Pogge et d’autres encore (Cf. Legrand d’Aussy, III, 107).


LXXXIII. — De Charlot le Juif, p. 222.

Publié par Barbazan, I, 140 ; par Méon, III, 87-91 ; par Ach. Jubinal, Œuvres complètes de Rutebeuf, 2e éd., II, 98-104, et donné en extrait par Legrand d’Aussy, III, 90-92.


Vers 12 — « Aviceinnes », sans doute Vincennes, demeure d’Alphonse de Poitiers (Cf. v. 17-18). — Peut-être faut-il lire que à Vincennes.

14 — Ce Guillaume, grand panetier d’Alphonse, était dans doute un des ennemis de Rutebeuf.

69 — Le Charlot dont il est ici question, et que Rutebeuf a mis en scène une autre fois encore (Desputoison de Challot et du Barbier, Œuvres…, II, 8-14), devait être un trouvère rival de l’auteur, qui ne trouve pas de meilleure insulte que de le traiter de juif (Cf. II, 12).

72 — * Cui ; ms., Qui.

126 — « Maistre Horri », auquel Rutebeuf fait encore allusion dans sa Complainte, est sans doute ce qu’Ach. Jubinal en a fait (I, 19). Les fosses d’aisance, et par suite les vidanges, étaient choses connues