Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1774, vol1.djvu/193

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de bien esperer qu’en nulles autres, soit pour le breuvage, soit pour le being, il conseilleroit autant volantiers ces beings que nuls autres qu’il eût veus jusques alors, d’autant qu’il y a non seulemant tant d’aysance & de commodité du lieu & du logis, si propre, si bien party, selon la part que chacun en veut, sans subjection ny ampeschemant d’ une chambre à autre, qu’il y a des pars pour les petits particuliers & autres pour les grands. Beings, galeries, cuisines, cabinets, chapelles à part pour un trein, & au logis voisin du nostre, qui se nome la cour de la ville, & le nostre la cour de derriere, ce sont maisons publicques appertenantes à la seigneurie des cantons, & se tiennent par locateres. Il y a audit logis voisin encore quelques cheminées à la françoise. Les maistresses chambres ont toutes des poiles. L’exaction du payement est un peu tyrannique, come en