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Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1774, vol1.djvu/232

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belles villes d’Allemaigne, & se repantant de quoi, à Vanguen, il avoit quitté le dessein d’y aler, qui estoit le sien premier, & avoit pris cet’autre route. En chemin nous rencontrames, come nous avions faict ailleurs en plusieurs lieux, les moulins à eau, qui ne reçoivent l’eau que par une goutiere de bois qui prand l’eau au pied de quelque haussure, & puis eslevée bien haut hors de terre & appuyée, vient à degorger sa course par une pante fort drette qu’on lui donne au bout de cette goutiere, & vinmes disner à

FRIESSEN, une lieue : c’est une petite ville catholicque apertenante à l’Evesque d’Auguste : nous y trouvasmes force gens du trein de l’Archiduc d’Autrische qui estoint en un chateau voisin de là avec le duc de Baviere. Nous mismes là sur la riviere de