Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1774, vol1.djvu/267

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petite montaigne, nous rancontrames un très-beau lac d’une lieue de Guascogne de longeur & autant de largeur, tout entourné de trés hautes & inaccessibles montaignes ; & suivant toujours cete route, au bas des mons, rancontrions par fois de petites pleines de preries très-plesantes, où il y a des demeures, & vinsmes coucher d’une trete à

MITEVOL, petit village au duc de Baviere, assez bien logé le long de la riviere d’Yser. On nous y servit les premieres chataignes que on nous avoit servi en Allemaigne, & toutes crues. Il y a là une étuve en l’hostellerie où les passans ont accoutumé de se faire suer, pour un bats & demy. J’y allai, cependant que Messieurs soupoint.