Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1774, vol1.djvu/268

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Il y avoit force Allemans qui s’y faisoint corneter & seigner. Lendemein dimanche matin 23 d’octobre, nous continuames ce santier entre les mons, & rancontrames sur icelui une porte & une meison qui ferme le passage. C’est l’antrée du païs de Tirol, qui appertient à l’Archiduc d’Autriche : nous vinsmes disner à

SECFELDEN, petit villagge & Abbaïe, trois lieues, plesante assiete : l’église y est assez belle, fameuse d’un tel miracle. En 1384, un quidam, qui y est nomé ès tenans & aboutissans, ne se voulant contanter le jour de Pasques, de l’hostie commune, demande la grande, & l’ayant en