Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1774, vol1.djvu/348

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dire, & de ce qu’ils ne lardent pouint leur rosti, (cela cependant) ne lui oste guiere de faveur. Leurs chambres à faute de vitres & closture des fenestres, moins propres qu’en France ; les licts sont mieux faicts, plus unis, à tout force de materas ; mais ils n’ont guiere que des petits pavillons mal tissus, & sont fort espargnans de linsuls blancs. Qui iroit sul, ou à petit trein, n’en auroit pouint. La cherté comme en France, ou un peu plus. C’est là la ville de la naissance du bon Célius, qui s’en surnomma Rodoginus : elle est bien jolie, & y a une très-belle place ; la riviere d’Adisse passe