Aller au contenu

Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1774, vol1.djvu/430

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

pour le tesmoignage de cete grandur inifinie que tant de siécles, tant de fus, la conjuration du monde reiterées à tant de fois à sa ruine, n’avoint peu universelemant esteindre. Mais qu’il estoit vraisamblable que ces mambres desvisagés qui en restoint, c’estoint les moins dignes, & que la furie des ennemis de cete gloire immortelle, les avoit portés, premieremant, à ruiner ce qu’il y avoit de plus beau & de plus digne ; que les bastimans de cete Rome bastarde qu’on aloit asteure atachant à ces masures antiques, quoi qu’ils eussent de quoi ravir en admiration nos sicles presans, lui faisoint resouvenir propremant des nids que les moineaus & les corneilles vont suspandant en France aus voutes & parois des eglises que les Huguenots viennent