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Page:Montaigne - Journal du Voyage en Italie, 1774, vol1.djvu/438

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eus, chacun desire estre appellé à cet office, parce qu’ils tiennent que c’est une grande benediction d’y estre souvent employé : voire ils achettent d’y estre conviés, offrans, qui un vestemant, qui quelque autre commodité à l’enfant, & tiennent que celui qui en a circoncy jusques à certain nombre qu’ils sçavent, estant mort, a ce priviliege que les parties de la bouche ne sont jamais mangées des vers. Sur la table où est assis ce parein, il y a quant & quant un grand appret de tous utils qu’il faut à cet’operation. Outre cela, un home tient en ses meins une fiolle pleine de vin & un verre. Il y a aussi un brazier à terre, auquel brazier ce ministre chauffe, premieremant ses meins, & puis trouvant cet enfant tout destroussé, comme le parein le tient sur son giron la teste devers soy, il lui prant son mambre, &