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COMTE DE MONTAIGU ET J.-J. ROUSSEAU
M. de Montaigu ne pouvant se passer de moi, m’écrivait lettres sur lettres pour presser mon voyage.
Tout porte à croire que l’ambassadeur avait hâte de voir arriver son secrétaire. Cette correspondance paraît toutefois invraisemblable, puisque J.-J. Rousseau partit de Paris la veille du jour où son maître arrivait à Venise[1].
… si M. de Joinville, envoyé de France à qui je fis parvenir une lettre, n’eut fait abréger mon temps de huit jours.
Cette affirmation est en contradiction avec deux articles du compte que Rousseau présenta à l’ambassadeur. Ces articles mentionnent son séjour d’une semaine à l’auberge[2].