taire d’ambassade ; c’est ainsi que cela s’observe dans toutes les cours[1] ».
N’aurions-nous pas cette observation ministérielle que le recrutement des secrétaires, leur situation, leurs contrats de gré à gré, le sort de Rousseau lui-même suffiraient amplement à nous démontrer que les secrétaires des ambassadeurs n’avaient en aucune façon la situation officielle de secrétaire d’ambassade, expression inconnue à Versailles dans le langage de la chancellerie.
Sur ce point, tous les témoignages concordent : il paraît que Jean-Jacques fut heureux pendant ces quelques mois de sa vie. Le cas vaut la peine d’être signalé. Ainsi le 7 octobre 1743, l’abbé Alary écrivait : « Il me paroist par la lettre que j’ai reçue de luy (Rousseau) qu’il fera de son mieux pour répondre à la bonne idée que vous en avez déjà conçue[2]. »
D’autre part, on lit dans un billet du chevalier de Montaigu, du 25 octobre : « J’ai reçu une lettre du sieur Rousseau ; il me paroist content[3] ». Quelques mois après, le 22 février 1744, Rousseau s’exprimait