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sur l’esprit qui anime la majorité active du corps universitaire, et sur le degré de confiance que méritent les affirmations de M. Cousin et de M. Villemain, lorsqu’ils ont osé, l’un déclarer à la chambre des pairs[1] qu’il ne s'enseignait dans aucun des cours de philosophie du royaume une seule proposition directement ou indirectement contraire à la foi catholique ; et l’autre, dire solennellement au roi[2] que renseignement universitaire était irréprochable !


XII


En dehors de l’Université et au sein du parlement, nous avons appris, dans le cours de cette dernière session, à connaître des opinions importantes, grâce aux discussions qui ont eu lieu sur les pétitions catholiques, grâce surtout à la proposition insuffisante, mais faite avec tant de cou-

  1. Séance du 15 mai 1843
  2. Réception du 1er mai 1843, discours prononcé à la tête du Conseil Royal