— Jette encore ce bois au feu, dit Jambe-de-Cerf. Que le feu soit clair.
Tout à coup, Pépé sentit la corde se desserrer. Il en avait
coupé un tour, le reste n’était plus
rien. Il dégagea vivement ses mains,
saisit la hache et, leste comme il
était, malgré l’entrave de ses pieds,
il se mit debout, le corps appuyé
contre la paroi de la hutte.
— Le premier qui bouge, s’écria-t-il, je le tue.
Et, profitant du mouvement de stupeur de ces bandits, il abaissa vivement sa hache au risque de se blesser et trancha les nœuds qui liaient ses jambes.
Se sentant libre, il se sentit fort.
— Nous allons voir, à présent, à qui va être la victoire, dit-il.
— Oui, nous allons voir ça, dit Jambe-de-Cerf en tirant de sa poche un revolver.
Mais avant, qu’il ait eu le temps de le braquer sur Pépé, celui-ci bondissait sur lui et d’un coup de hache abattait sa main.
— Oh ! fit Jambe-de-Cerf en tombant à terre si malheureusement qu’une partie de son corps fut brûlé par le feu et qu’il se jeta de côté en poussant un nouveau cri de douleur.