éveiller l’attention, ils établirent leur cordon autour du palais en ruine.
En même temps, le commissaire de police, tenant Pépé par la main, pénétrait avec des agents de la sûreté et des gardiens de la paix dans les ruines mêmes.
— Mène-nous à l’escalier des caves, dit le commissaire à Pépé.
Mais Pépé ne reconnut pas le terrain. Ce furent les agents aidés du concierge qui trouvèrent l’escalier.
— Faites attention, dit le commissaire, ces brigands-là pourraient avoir des armes et ils sont capables de s’en servir.
On alluma des falots, on laissa quelques hommes en haut de l’escalier et on descendit avec précaution.
— Sais-tu de quel côté nous devons nous diriger ? demanda le commissaire à l’enfant.
— Non, je ne sais pas, dit Pépé.
Il ne voyait plus son chemin au milieu du dédale des couloirs ménagés sous le grand palais.
Ils arrivèrent cependant devant la porte et Pépé la reconnut.
— C’est là qu’ils sont, dit un agent.
— Attention, répéta le commissaire.
Et il cria :
— Ouvrez, au nom de la loi.
Personne ne répondit. Il poussa la porte. À sa grande surprise, elle s’ouvrit sans résistance. L’odeur répandue dans la cave lui fit connaître que les lumières venaient d’y être éteintes.
— Ils sont ici, pensa-t-il.