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Page:Montesquieu - Œuvres complètes, éd. Laboulaye, t4.djvu/354

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CHAPITRE XXIII.


COMMENT LES LOIS SUIVENT LES MŒURS.


Dans le temps que les mœurs des Romains étoient pures, il n’y avoit point de loi particulière contre le péculat. Quand ce crime commença à paroître, il fut trouvé si infâme, que d’être condamné à restituer [1] ce qu’on avoit pris, fut regardé comme une grande peine : témoin le jugement de L. Scipion [2].

  1. In simplum. (M.)
  2. Tite-Live, liv. XXXVIII, C. LII. (M.)
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