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CHAPITRE XXXI.
CONTINUATION DU MÊME SUJET.
Le vilain ne pouvoit pas fausser la cour de son seigneur : nous l'apprenons de Défontaines [1] ; et cela est confirmé par les Établissements [2]. « Aussi, dit encore Défontaines [3], n’y a-t-il entre toi seigneur et ton vilain autre juge fors Dieu. »
C’étoit l’usage du combat judiciaire qui avoit exclûtes vilains de pouvoir fausser la cour de leur seigneur ; et cela est si vrai, que les vilains qui, par chartre ou par usage [4], avoient droit de combattre, avoient aussi droit de fausser la cour de leur seigneur, quand même les hommes qui avoient jugé, auroient été chevaliers [5] ; et Défontaines [6] donne des expédients pour que ce scandale du vilain, qui, en faussant le jugement, combattroit contre un chevalier, n’arrivât pas.
- ↑ Ch. XXI, art. 21 et 22. (M.)
- ↑ Liv. I, ch. CCXXIVI. (M.)
- ↑ Ch. II, art. 8. (M.)
- ↑ Défont., ch. XXII, art. 7. Cet article et le 21e du ch. XXII du même auteur ont été jusqu’ici très-mal expliqués. Défontaines ne met point en opposition le jugement du seigneur avec celui du chevalier, puisque c’étoit le même ; mais il oppose le vilain ordinaire à celui qui avoit le privilège de combattre. (M.)
- ↑ Les chevaliers peuvent toujours être du nombre des juges Défont., ch. XXI, art. 48. (M.)
- ↑ Ch. XXII, art. 14. (M.)