ses mines d’or et d’argent, XXI,
11. S’est appauvrie par les richesses
qu’elle a tirées de l’Amérique,
XXI, 22. Absurdité de ses lois
sur l’emploi de l’or et de
l’argent, ibid. N’est qu’un accessoire, dont
les Indes sont le principal, ibid.
C’est un mauvais tribut pour son
roi, que celui qu’il tire de la
douane de Cadix, ibid. Pourquoi
l’intérêt de l’argent y diminua de
moitié aussitôt après la découverte
des Indes, XXII, 6. La
liberté sans bornes qu’y ont les
enfants de se marier à leur goût,
est moins raisonnable qu’elle ne
le seroit ailleurs, XXIII, 8. Étoit
pleine de petits peuples, et regorgeoit
d’habitants, avant les Romains,
XXIII, 18. Comment le
droit romain s’y est perdu,
XXVIII, 7. C’est l’ignorance de
l’écriture qui y a fait tomber les
lois wisigothes, XXVIII, 11. Pourquoi
ses lois féodales ne sont pas
les mêmes que celles de France,
XXX, 11.
Espagnols. Bien qu’ils pouvoient faire aux Mexicains ; mal qu’ils leur ont fait, X, 4. Raisons admirables pour lesquelles ils ont mis les Américains en esclavage, XV, 3. La religion a été le prétexte de tous leurs crimes en Amérique, XV, 4. Maux qu’ils font à eux et aux autres, par leur orgueil, XIX , 9. Leur caractère comparé avec celui des Chinois : leur bonne foi éprouvée dans tous les temps : cette bonne foi, jointe à leur paresse, leur est pernicieuse, XIX, 10. Leurs conquêtes et leurs découvertes. Leur différend avec les Portugais : par qui jugé, XXI, 21. Ne feroient-ils pas mieux de rendre le commerce des Indes libre aux autres nations ? XXI, 23. Leur tyrannie sur les Indiens s’étend jusque sur les mariages, XXIII, 7. Leurs cruautés déterminoient les femmes de l’Amérique à se procurer l’avortement, XXIII, 11. Ont violé cruellement et stupidement le droit des gens en Amérique, XXVI, 22. Ce n’étoit pas une absurdité de dire que leur religion valoit mieux pour leur pays que pour le Mexique. XXIV, 24.
Espagnols ou Wisigoths. Motifs de leurs lois, au sujet des donations à cause de noces, XIX 25.
Espions. Leur portrait : il ne doit point y en avoir dans la monarchie, XII, 23.
Esprit des Lois. Ce que c’est, I, 3. Comment, et dans quel ordre cette matière est traitée dans cet ouvrage, ibid. La nature de cet ouvrage n’a pas dû engager l’auteur à travailler pour faire croire la religion chrétienne : mais il a cherché à la faire aimer, D., 1, 1. Est-ce la bulle Unigenitus qui est la cause occasionnelle de cet ouvrage ? D. I. II, dixième objection. Cet ouvrage a été approuvé de toute l’Europe. Quel en est le but ; ce qu’il contient. Pourquoi le gazetier ecclésiastique l’a si fort blâmé, et comment il a raisonné pour le blâmer, D., seconde partie.
Esprit général d’une nation. Ce que c’est, XIX, 4. Combien il faut être attentif à ne le point changer, XIX, 5.
Esséens. Sont une preuve que les lois d’une religion, quelle qu’elle soit, doivent être conformes à celles de la morale, XXIV, 9.
Établissements de Philippe-Auguste,