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Page:Montesquieu - Œuvres complètes, éd. Laboulaye, t6.djvu/489

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ET ALPHABÉTIQUE.


choses, I, 1. Celui de Dieu avec l’univers, I, 1. — De ses lois avec sa sagesse et sa puissance, ibid. Les rapports de l’équité sont antérieurs à la loi primitive qui les établit, ibid.

Rapt. De quelle nature est ce crime, XII, 4.

Rareté de l'or et de l’argent. Sous combien d’acceptions on peut prendre cette expression : ce que c’est relativement au change ; ses effets, XXII, 9.

Rathimburges. Étoient la même chose que les juges ou les échevins, XXX, 18.

Receleurs. Punis en Grèce, à Rome et en France, de la même peine que le voleur : cette loi, qui étoit juste en Grèce et à Rome, est injuste en France : pourquoi, XXIX, 12.

RECESSUINDE. La loi par laquelle il permet toit aux enfants d’une femme adultère d’accuser leur mère, étoit contraire à la nature, XXVI, 4. Fut un des réformateurs des lois des Wisigoths, XXVIII, 1. Proscrivit les lois romaines, XXVIII, 7. Leva la prohibition des mariages entre les Goths et les Romains : pourquoi, ibid. Voulut inutilement abolir le combat judiciaire, XXVIII, 18.

Recommander. Ce que c’étoit que se recommander pour un bénéfice, XXX, II.

Récompenses. Trop fréquentes, annoncent la décadence d’un état, V, 18. Le despote n’en peut donner à ses sujets qu’en argent ; le monarque en honneurs qui conduisent à la fortune ; et la république en honneurs seulement, ibid. Une religion qui n’en promettrait pas pour l’autre vie, n’attacheroit pas beaucoup, XXV, 2.

Réconciliation. La religion en doit fournir un grand nombre de moyens, lorsqu’il y a beaucoup de sujets de haine dans un état, XXIV, 17.

Reconnaissance. Est une vertu prescrite par une loi antérieure aux lois positives, I, 1.

Régale. Ce droit s’étend-il sur les églises des pays nouvellement conquis, parce que la couronne du roi est ronde ? XXIX, 16.

Régie des revenus de l'état. Ce que c’est : ses avantages sur les fermes : exemples tirés des grands états, XIII, 19 ; XX, 13.

Registre Olim. Ce que c’est, XXVIII, 39.

Registres publics. A quoi ont succédé : leur utilité, XXVIII, 44.

Reines régnantes et douairières. Il leur étoit permis, du temps de Gontran et de Childebert, d’aliéner pour toujours, même par testament, les choses qu’elles tenoient du fisc, XXXI, 7.

Religion. L’auteur en parle, non comme théologien, mais comme politique : il ne veut qu’unir les intérêts de la vraie religion avec la politique : c’est être fort injuste que de lui prêter d’autres vues, XXIV, 1. C’est par ses lois que Dieu rappelle sans cesse l’homme à lui, I, 1. Pourquoi a tant de force dans les états despotiques, II, 4. Est, dans les états despotiques, supérieure aux volontés du prince, III, 10. Ne borne point, dans une monarchie, les volontés du prince, ibid. Ses engagements ne sont point conforme à ceux du monde ; c’est là une des principales sources de