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ET ALPHABÉTIQUE.


peut encourager la propagation, ibid. Usages avantageux ou pernicieux qu’elle peut faire de la métempsycose, XXIV, 21. Ne doit inspirer de mépris que pour les vices, ibid. Doit être fort réservée dans rétablissement des fêtes qui obligent à la cessation du travail s elle doit même, à cet égard, consulter le climat, XXIV, 23. Est susceptible de lois locales, relatives à la nature et aux productions du climat, XXIV, 24. Moyens de la rendre plus générale, ibid. Il y a de l’inconvénient à transporter une religion d’un pays à un autre, XXIV, 25. Celle qui est fondée sur le climat ne peut sortir de son pays, XXIV, 26. Toute religion doit avoir ses dogmes particuliers et un culte général, ibid. Différentes causes de l’attachement plus ou moins fort que l'on peut avoir pour sa religion. 1° L’idolâtrie nous attire sans nous attacher. La spiritualité ne nous attire guère ; mais nous y sommes attachés. 2° La spiritualité, Jointe aux idées sensibles dans le culte, attire et attache. De là, les catholiques tiennent plus à leur religion que les protestons à la leur. 3° La spiritualité jointe à une idée de distinction de la part de la divinité. De là, tant de bons musulmans. 4° Beaucoup de pratiques qui occupent. De là, rattachement des mahométans, des Juifs, et l’indifférence des barbares. 5° La promesse des récompenses et la crainte des peines. 6° La pureté de la morale. 7° La magnificence du culte. 8° L’établissement des temples, XXV, 2. Nous aimons, en fait de religion, tout ce qui suppose un effort, XXV, 4. Pourquoi a introduit le célibat de ses ministres, ibid. Bornes que les lois civiles doivent mettre aux richesses de ses ministres, XXV, 5. Il faut faire des lois d’épargne, XXV, 7. Ne doit pas, sous prétexte de dons, exiger ce que les nécessités de l’état ont laissé aux peuples, ibid. Ne doit pas encourager les dépenses de funérailles, ibid. Celle qui a beaucoup de ministres doit avoir un pontife, XXV, 8. Quand on en tolère plusieurs dans un état, on doit les obliger de se tolérer entre elles, XXV, 9. Celle qui est opprimée devient elle-même tût ou tard réprimante, ibid. Il y a que celles qui sont intolérantes qui aient du zèle pour leur propagation, XXV, 10. C’est une entreprise fort dangereuse pour un prince, même despotique, de vouloir changer celle de son état : pourquoi, XXV, 11. Excès horrible et inconséquences monstrueuses qu’elle produit quand elle dégénère en superstition, XXV, 12 et 13. Elle court risque d’être cruellement persécutée et bannie, si elle résiste, avec roideur, aux lois civiles qui lui sont opposées, XXV, 15. Pour en faire changer, les invitations, telles que sont la faveur, l’espérance de la fortune, etc., sont plus fortes que les peines, XXV, 12. Sa propagation est difficile, surtout dans les pays éloignés, dont le climat, les lois, les mœurs et les manières sont différents de ceux où elle est née, et encore plus dans les grands empires despotiques, XXV, 15. C’est la seule chose fixe qu’il y ait dans un état despotique, XXVI, 2. D’où vient sa principale force, ibid.