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Page:Montesquieu - Œuvres complètes, éd. Laboulaye, t7.djvu/414

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LETTRES FAMILIÈRES.



LETTRE CXXI.


A M. GROSLEV. (FRAGMENT [1].)


Je serai ravi que dans la recherche de la vérité nous nous confirmions et nous nous convainquions l’un l’autre. Quelques objections [2] que vous me fîtes l’honneur de m’envoyer lorsque mon livre parut me firent juger que nous devions beaucoup espérer de vos connoissances et de vos lumières sur le droit françois.


[1752.]


_______



LETTRE CXXII.


A L'ABBÉ COMTE DE GUASCO.


Soyez le bien arrivé, mon cher Comte ; je regrette beaucoup de n’avoir pas été à Paris pour vous recevoir. On dit que ma concierge, mademoiselle Betti, vous a pris pour un revenant, et a fait un si grand cri en vous voyant, que tous les voisins en ont été éveillés. Je vous remercie de la manière dont vous avez reçu mon protégé. Je serai à Paris au mois de septembre ; si vous êtes de retour de votre résidence, avant que je sois arrivé, vous me ferez honneur de porter votre bréviaire dans mon appartement ; je compte pourtant y être arrivé avant vous. Vous êtes un homme extraordinaire : à peine avez-vous bu de l’eau des

  1. C’est sans doute un remerciement à Grosley, à propos des Recherches sur l’histoire du droit françois, publiées par ce dernier en 1752.
  2. Supra, Lettre LXXXIV.