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LE
TEMPLE
DE
GNIDE.



CINQUIÈME CHANT.

JE parlais encore au jeune Aristée de mes tendres amours ; ils lui firent soupirer les siens : je soulageai son cœur en le priant de me les raconter. Voici ce qu’il me dit : je n’oublierai rien ; car je suis inspiré par le même dieu qui le faisait parler.