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IX. — CONSIDÉRATIONS SUR LA GRANDEUR DES ROMAINS.

5 134-141. — Morceaux Inutiles De L’ouvrage Sur Les Romains.

134 (572. I, f° 441 v°). — De quelque façon qu’il ait plu aux Romains de nous raconter leur guerre avec les Gaulois, ils n’en firent pas moins ce traité

10 honteux par lequel ils s’engageoient de ne se servir désormais de fer que pour le labourage, et Brennus, malgré la défaite dont ils parlent tant, n’en poursuivit pas moins sa route et ses brigandages.

135 (573. I, f° 441). — Philippe et Persée furent i5 plutôt effrayés que vaincus. Les roix d’Égypte ne

parurent que suppliants. Tous les autres roix courbèrent la tête. Ceux de Pergame et de Bithynie se vantèrent de leur servitude.

136 (574.1, f° 441). — Il n’y a point de raison pour 10 avoir fait une espèce d’époque à Nerva, et d’avoir

compté douze Césars jusqu’à lui, comme s’ils n’avoient fait qu’une même famille, qui se seroit éteinte à Domitien. Il y a apparence que, Suétone ayant écrit la vie de ces douze Césars, et que, comme nous 13 n’avons de Tacite à peu près que l’histoire de ces douze empereurs, on s’est accoutumé à les mettre